Voyance immédiate : ne pas attendre, parce que la parole est prête sur-le-champ. On pense généralement que consulter un voyant demande de se polir. De pouvoir affecter le ères. D’attendre le agréable moment, celui où les circonstances aient été relativement précise, la question assez nette, l’esprit une quantité non négligeable posé. Mais on est en capacité de trouver une nouvelle axiome, beaucoup plus courante, bien davantage réfléchie. Celle du temps où l’on sait, de façon silencieuse et soudaine, que la voix ne pourra pas attendre. Qu’elle est là, prête, urgente, fragile. Et que si elle n’est pas dite aussitôt, elle ne sera par contre jamais dite. C’est dans ces instants que la voyance immédiate prend tout son sens. Il ne s’agit pas de rapidité. Il ne s’agit pas non plus de crise spectaculaire. Il s’agit de ce niveau de bascule vivement privée, où l’on sent que des éléments en main s’est déplacé. Un commencement a été franchi. Ce qu’on avait réussi à renfermer jusque-là, que rationaliser, à chasser, ne tient plus. La sujet est là. Elle n’est toujours pas formulée. Mais elle insiste. Elle cherche un espace où ôter. Et elle ne sortira que si cet espace est accessible rapide. Ce que l’on ressent à ce moment-là n’est pas une agitation extérieure, mais une nécessité intérieure. Ce n’est pas le monde qui presse. C’est une voix réfléchie qui monte. Et cette élocution, on n'a pas la capacité de pas la maintenir plus longtemps. Elle est prête. Ce n’est pas une construction psychologique. C’est un mise en circulation. Et c’est en particulier cet mise en circulation que offre la possibilité la voyance immédiate.
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